
Bienvenue dans mon opéra.
Tu es ici dans mon antre. Tu es ici dans mon opéra. En ce lieu, la musique vibre partout ; contre les pierres usées des fondations, contre le velours élimé des sièges, contre notre peau glacée par l'hiver... Et, en ce lieu, je suis le maître.
Je sais, c'est perturbant de ne pas discerner son interlocuteur, mais fais toi bien à l'idée que je ne suis qu'une voix ! Ne pars pas avant que j'ai fini, bigre ce serait impoli ! Je t'en prie, ne prends pas peur, bien que je sois un fantôme, je ne te ferais aucun mal...
Je sais, c'est perturbant de ne pas discerner son interlocuteur, mais fais toi bien à l'idée que je ne suis qu'une voix ! Ne pars pas avant que j'ai fini, bigre ce serait impoli ! Je t'en prie, ne prends pas peur, bien que je sois un fantôme, je ne te ferais aucun mal...
« Tous ceux qui ont vu ton visage reculent d'effroi... »
Je le sais, ne t'en fais pas, tu ne verras rien. Je ne te laisserais rien voir, caché derrière mon masque. Tu n'es pas ici pour ma personne, je t'intrigue, certes, mais tu passeras rapidement sur mon apparence repoussante ou sur ma voix pleine de tourments... Non, ne te laisses pas séduire par mes murmures, ou bien des mésaventures nous secourons...
« Cette voix qui me parle et m'appelle... »
Oui, c'est bien la mienne. Mais permet moi d'abords de t'expliquer ce que tu fais ici ; ce n'est certainement pas par hasard que tu as atterri sur cette scène plongée dans la pénombre. Oh, ne prends pas peur, rien ne t'arrivera ici tant que tu seras aimable ! Tu es ici pour apprendre à briller, très cher compositeur. Oh, ne t'en fais pas, je vais t'aider mon ami... Tu ne seras pas seul dans cet opéra, je suis là, toujours... Montre moi de quoi tu es capable, ta pièce est-elle digne d'être jouée dans mon opéra ? Viens, prends ma main et suis moi dans les couloirs sinueux de cet univers.
Oseras-tu te mesurer à mes exigences ?
Oseras-tu te mesurer à mes exigences ?